Questions Fréquentes

Les questions fréquentes concernant le monde de l'ULM.
Toutes les questions sont bonnes à poser...
L' ULM, ça coûte combien ? La bonne question
Première question légitime.
En effet, de nombreuses personnes s’imaginent que voler en ULM est une activité exorbitante. Je ne vais pas vous mentir, pratiquer l’ULM demande un budget supérieur à celui nécessaire pour pratiquer la course à pieds.
Néanmoins, les sommes engagées sont très souvent bien inférieures à celles nécessaire pour pratiquer l’aviation de loisir. Tout dépend bien entendu du type d’ULM utilisé pour le vol, du club… mais nous pouvons avancer le chiffre de 80 à 110 € pour une heure de vol (pour une location d’appareil une fois le brevet « en poche »). Dans la plupart des cas, cette somme comprend bien entendu la location de l’appareil, mais aussi le carburant et les assurances.
Il va de soi que ce tarif n’est pas proche de zéro, mais avouons en toute honnêteté que pour « VOLER », ces conditions tarifaires reste acceptables.
Mais où peut-on bien aller en ULM ?
Et bien un peu n’importe où…
Comme précisé sur la page d’accueil du site Internet, en France, nous avons 1265 terrains (cela compte les pistes ULM, les aérodromes, les alti-surfaces, etc).
Autant dire que l’on a les choix. Il est aussi possible de voler à l’étranger, mais sous certaines conditions.

Combien d'heures faut il pour obtenir le brevet ULM ?
Eternelle question…
A dire vrai, il n’y a pas véritablement de réponse à cette question. Le brevet ULM ne demande pas un nombre d’heure minimum (pas comme le permis voiture).
Beaucoup de facteurs rentrent en ligne de compte. Il faut seulement se dire que tout le monde peut y arriver, que certaines personnes auront besoin de plus de temps, de plus d’heures (ce qui ne remettra nullement en cause leur capacité à voler ensuite seul).
Pour tout de même tenter de déposer une réponse sur cette question, je dirais : entre 20 et 30 heures (mais encore une fois, je présente une fourchette très large, et très approximative).
A quelle altitude peut on voler en ULM ?
Réglementairement, réponse claire : 19500 ft (soit environ 5950 m).
Ceci étant dit, il est à préciser qu’il existe tout un ensemble de règles spécifiques. L’altitude de vol se réfère parfois à l’environnement où nous nous trouvons : respect des cartes aéronautiques, respect de la hauteur de survole d’une ville ou de diverses structures particulières. Quoiqu’il en soit, il demeure interdit de voler en dessous de 150 m (sauf phases d’atterrissage et de décollage).

ULM ou AVION...

Dissipons immédiatement un éventuel malentendu… un de ceux qui s’instaurent trop rapidement, trop facilement : de notre point de vue, il n’y a aucune « guerre » entre ULM et avion; nous respectons toutes les pratiques… nous partageons tous la même passion : celle du vol.
Ceci étant dit, si l’on dresse une liste (points positifs, points négatifs), et bien soyons honnêtes… l’ULM se positionne pas si mal.
Établissons ce fameux tableau.
Les points positifs à voler en avion :
1 – En général, quatre places dans l’appareil (contre deux pour l’ULM).
2 – Moteur de l’appareil certifié (quoique je ne connais rien qui ne tombe jamais en panne).
3 – Possibilité de voler en IFR (vol aux instruments) et vol de nuit (mais formations exigeantes; et en définitive, statistiquement, peu de pilotes avion passent les qualifs.).
4 – Certains aéroports ouverts seulement aux avions (mais globalement une minorités face au nombre de terrains).
Les points positifs à voler en ULM :
1 – Brevet et heures de vol moins couteaux que l’avion.
2 – Contrairement à l’avion, pas de nombre d’heures de vol minimum a effectuer par an (même si au sein d’ULM Roanne nous considérons que pour voler en sécurité il ne faut pas voler « qu’une fois par an »… cependant il existe un juste milieu en toute chose).
3 – Visite médicale moins poussée (avec l’avion, et en fonction de l’age, visite médicale tous les ans, ou tous les deux ou cinq ans).
4 – Parachute de secours présent dans un ULM.
5 – En terme de vitesse : nouveaux appareils quasi aussi performants (voir plus) que les avions type DR400 (les plus rependus dans les clubs avion).
6 – En cas de panne moteur, un ULM se pose largement plus court qu’un avion.
7 – Si achat d’un appareil : coûts d’achat et d’entretien très nettement inférieurs à ceux d’un avion.
8 – Possibilité de passer d’une classe d’ULM à une autre en validant seulement la partie « pratique » du brevet (le théorique étant un « troc commun »). Il existe six classes d’ULM, donc six façon différentes de voler.

